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Les avantages et le desavantages du changement




L'opinion publique est bien divisée sur cette question du changement d'exploitation des plages avec la normative Bolkestein. Beaucoup sont les gens qui ont trouvé des arguments convaincants auxquels s'appuyer pour leur thèse. Certains font appel au fait que l'application de la directive européenne pourrait conduire à un alignement entre les redevances actuelles perçues par l'État et les valeurs des établissements balnéaires. En plus jusqu'à maintenant, avec cette fragmentation de l'autorité sur ce sujet, on n'arrive pas à établir un critère de sélection universel assurant une juste compétitivité entre les acteurs privés, sans compter tous les bénéfices que ce changement peut apporter à l'environnement.

Par contre, disent les oppositeurs, la compétence régionale dur le sujet des plages garantit une flexibilité et une protection accrue du territoire de la part d'organismes plus proches de celui-ci, qui le vivent directement, et on suppose donc qu'ils savent comment en prendre soin. Et encore, il faut pas oublier qu'il existe le risque d'une privatisation massive en faveur de grands entrepreneurs, de fonds financiers ou de multinationales. Cela placerait sérieusement les gestionnaires actuels, souvent des familles ayant investi leurs économies pour lancer et gérer les activités, dans une situation désavantageuse en réduisant considérablement leurs chances de participer aux appels d'offres. Un exemple est la situation qui s'est vérifié en Italie, à Trieste, en janvier dernier, lorsque la multinationale Red Bull a acquis environ 120 000 mètres carrés de littoral dans le golfe de Trieste, en payant 9 millions d'euros. Cette acquisition avait pour objectif de transformer l'île des Bains à Marina Nova en un nouveau pôle de la voile et de la navigation aux couleurs de Red Bull.


 
 
 

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