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FR Le gouvernement de Meloni et la question des concessions balnéaires

Dernière mise à jour : 14 janv. 2024

L'unique geste de l'exécutif de Giorgia Meloni concernant ce sujet a été la réalisation de la cartographie des plages, conçue spécifiquement comme support pour sa thèse visant à protéger les propriétaires des concessions historiques. Selon cette cartographie, seulement 33 % du littoral serait occupé par des concessions, contre 67 % de plages libres restantes. L'idée est donc qu'il serait possible d'assurer la concurrence conforme aux exigences de la directive Bolkestein en attribuant de nouvelles concessions sur des terrains domaniaux libres, afin de favoriser la création de nouvelles entreprises sans interférer avec celles déjà existantes. Cet approche est également motivée par le fait que les articles 11 et 12 de la directive prévoient des appels d'offres uniquement en cas de "pénurie de ressources naturelles", qui, selon les données de la cartographie, semblent ne pas être présentes. Le travail du comité interministériel est encore incomplet. Le domaine lacustre et fluvial n'a pas été pris en compte, tout comme la différenciation de la concession des côtes. De plus, il reste à décider si la rareté des ressources doit être évaluée au niveau local ou national, sur lequel un arrêt de la Cour de justice européenne du 20 avril 2023 laisse une marge de manœuvre au législateur national. Le gouvernement Meloni dispose cependant de deux mois pour répondre, jusqu'au 16 janvier. Si ses demandes ne sont pas satisfaites, Bruxelles pourra envisager une sanction contre l'Italie.

La communication non verbale de la présidente du conseil, Giorgia Meloni, lors de la conférence de presse de fin d'année organisée par l'Ordre des journalistes, est emblématique des difficultés du gouvernement sur le front des concessions balnéaires. Bien qu'il semble que la Première ministre s'attendait à devoir répondre à une question sur le sujet, comme l'indiquent les notes sur lesquelles elle s'est penchée rapidement, les hésitations dans son discours semblent cacher une certaine gêne. Cette gêne pourrait découler à la fois des attentes des exploitants de plage qui l'ont massivement élue et qui attendent maintenant un soutien réciproque, et des pressions des organismes européens qui poussent à l'organisation rapide des appels d'offres, en plus des préoccupations liées à l'opinion publique, en grande partie opposée à la catégorie, également en raison des ambiguïtés des médias.



 
 
 

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